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05 novembre 2021

Portraits Télécom SudParis - Portrait de Marie Hernigou (TSP 2000), Head of B2B ICT Services Delivery chez Bouygues Telecom Entreprise

Nathan Prudhomme (IMT-BS, étudiant en deuxième année) à la rencontre de Marie Hernigou (TSP 2000), Head of B2B ICT Services Delivery chez Bouygues Telecom Entreprise


1. Quel est votre parcours au sein de l’école et ensuite durant votre carrière ?

Tout d’abord, j’ai étudié en classe préparatoire dans la filière PSI, puis j’ai rejoint Télécom SudParis en 1997. J’ai choisi cette école par intérêt pour les enseignements “technophiles” portant sur les télécommunications mobiles. En effet, étant de nature studieuse et intéressée par les domaines novateurs, j’ai toujours aimé découvrir et apprendre davantage. C’est pourquoi je souhaitais rejoindre une école d’ingénieur offrant la possibilité d’étudier dans un domaine nouveau et stimulant. Or, contrairement aux filières appliquées de chimie et de physique qui ressemblent aux notions de prépa, les télécommunications incarnaient une nouveauté technique émergente dans l’enseignement, mais aussi dans la société de l’époque. De plus, étant parisienne, la proximité géographique de Télécom SudParis en comparaison aux écoles de province a également motivé ma décision.

Lors du choix des majeures de spécialisation, deux possibilités s’offraient à moi. Tout d’abord, je me suis orienté vers la majeure SI et Finance, dans la continuité de mon parcours étudiant en ingénierie des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ce qui représentait le prolongement de mon parcours associatif après avoir été trésorière de Sprint Junior-Entreprise. Cependant, j’ai préféré intégrer, à la suite d’un oral de motivation, la majeure portant sur les communications mobiles qui était plus technophile et stimulante selon moi. Pour l’anecdote, j’ai eu mon premier téléphone portable tout en suivant cette majeure. Cette option m’a beaucoup plu et m’a permis de débuter ma carrière dans ce secteur d’activité. 

Après mes études, j’ai rejoint l’équipementier nord-américain Nortel où j’ai travaillé dans les réseaux mobiles pendant plus de sept ans. Par la suite, j’ai rejoint la direction technique de Bouygues Telecom en 2008. Depuis le début de mes études, mes moteurs ont toujours été le désir d’apprendre et de construire. Par exemple, après avoir été “mécano” à l’école primaire, j’ai participé à plusieurs reprises à la construction d’un nouveau projet et/ou d’une nouvelle équipe, avant d’évoluer vers la gestion de projet et le management d’équipe en ingénierie. Ainsi, chaque changement de poste correspondait à un positionnement dans un nouveau domaine technique.

2. Quel est votre quotidien en tant que Head of B2B ICT Services Delivery chez Bouygues Telecom Entreprise ?

Mon désir d’apprendre ainsi que mon désir de changement me poussent à sortir de ma zone de confort. C’est pourquoi, j'ai un quotidien plutôt chargé compte tenu du nombre de choses que je travaille en parallèle : ma vie de famille, mon travail, mon engagement associatif et mes autres projets.

En octobre 2020, j’ai pris en charge cette nouvelle activité au sein de Bouygues Telecom. Je suis actuellement en charge d’une entité de 28 personnes sur une activité qui doit doubler d’ici un an ou deux afin de permettre le lancement d’une nouvelle activité pour l’entreprise. En parallèle, je prépare un Executive MBA en Business Administration à l’ESSEC sur mon temps libre.

Le matin, en me levant je m’occupe de mes trois enfants, je les prépare et les amène à l’école.

Au cours de ma journée de travail, je m’occupe du management d’équipe, de l’organisation, mais aussi du développement de partenariats avec des fournisseurs technologiques. Dans la partie B2B, je m’occupe de la gestion de dossiers clients avec la mise en place de solutions fixes pour les clients-entreprises de Bouygues Telecom. Ainsi, je passe une grande partie de la journée à la recherche de la solution la plus adaptée aux besoins des clients et pour le delivery des solutions.

Enfin, le soir, je m’occupe de mes enfants et je prends le temps de travailler mon MBA mais aussi pour le Conseil d’Administration de T&MA.

3. Depuis 2006, vous faites partie de l’association des diplômés de l’école (Télécom & Management Alumni). Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir référente T&MA au sein du pôle carrière de l’association ? Que vous a apporté votre engagement auprès de l’association ?

Ce qui m’a poussé à rejoindre T&MA lors de mes deux mandats au sein du conseil d’administration, c’est le désir de construire. Lors de mon premier mandat en 2006, je souhaitais apporter un renouveau à l’association, du sang neuf qui permettait d’avoir une vision plus actuelle. Ainsi, mon premier mandat a été en grande partie motivé par la construction du réseau INT au féminin. La diversité homme-femme me tenant très à cœur. Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’être membre du bureau soutenant le réseau féminin de Bouygues Telecom. 

Au sein du conseil d’administration de T&MA, mon premier mandat a été motivé par la construction d’un projet. Le second s’est orienté davantage vers la constitution d’une nouvelle équipe de travail. En effet, cela m'a permis de poursuivre mon travail avec des personnes très compétentes. J’ai pu participer à l’organisation d’évènements pour le développement de carrières en rapport avec des thématiques telles que des entraînements à la négociation de salaires, aux entretiens et du coaching.

En somme, mon engagement au sein de T&MA m'a permis de faire des rencontres riches au sein du conseil d'administration avec des profils très différents, des personnes avec qui nous restons en contact dans la durée. Il s’agit également d’un moyen de rendre ce que j'ai pu acquérir au sein de ma scolarité, de pouvoir le partager aux amis et aux étudiants. 

4. Il semble que vos désirs de construction et de découverte soient au centre de votre parcours étudiant puis professionnel. Comment cela se reflète-t-il dans vos activités extra-professionnelles ?

 

Ma passion principale est le voyage. En particulier, lorsque j’étais étudiante à Télécom SudParis, j’étais membre de l’association Dolph’Int et j’ai participé au challenge Spi Dauphine. Par la suite, j’ai pris l’habitude de voyager deux fois par an. Une première fois, en solitaire dans une optique de trekking et de découverte dans des pays, où le tourisme n’est pas la qualité première, tels que l’Iran ou le sultanat d’Oman. En revanche, pour mon second voyage annuel, j’apprécie découvrir l’Europe avec ma famille. Malheureusement, à cause de la crise sanitaire, voyager est particulièrement difficile.

5. En période de pandémie, avez-vous un conseil pour les étudiants qui vont entrer sur le marché de l’emploi ?

Je conseillerais aux étudiants de solliciter le réseau Alumni qui permet d’obtenir de bons conseils, qui peuvent parfois déboucher sur des opportunités. Un second conseil important serait de ne pas s’arrêter aux premières fiches de poste et approfondir le travail décrit auprès de l’entreprise.



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